La Guinée-Bissau est  une ancienne colonie portugaise de 1,6 million d’habitants dont les institutions gouvernementales ont été détruites par la guerre civile (7 juin 1998 – 7 mai 1999]) ;
délimité par une côte marécageuse au large de laquelle l’archipel de Bijagos est formé de nombreuses petites îles abritant pour la plupart des pistes d’atterrissage et des risques judiciaires limités encourus par les trafiquants car le système judiciaire manque totalement de moyens et peine à lutter contre la corruption ( l’unique prison du pays a été détruite au cours des affrontements armés de 1998)
avec sa pauvreté galopante, sa corruption endémique et son absence de moyens pour garantir une police et des douanes dignes de ce nom, le pays est en passe de devenir le premier narco-Etat d’Afrique
plus petit et plus pauvre Etat de la région. Le PIB par habitant y est de environ 700 dollars par an et le budget national équivaut à la valeur sur le marché du gros de 2 tonnes et demie de cocaïne en Europe,

Un rapport du Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) indique clairement que pour un pays comme la Guinée-Bissau, “les implications en matière de sécurité touchent au coeur même de la capacité de l’Etat à maintenir sa souveraineté et à préserver son intégrité” et il y a donc un risque croissant et réel  que certains Etats d’Afrique de l’Ouest soient “capturés” par des réseaux criminels étrangers ou locaux.

quand on sait que une grande majorité des pontes de l'armée sont directement impliqués dans le trafic et vivent depuis bien longtemps  des revenus florissant de la drogue ; la tentative de coup d'État le 26 décembre dernier quand un groupe de soldat attaque à l'arme lourde le siège de l'état-major et deux unités de l'armée à Bissau (la capitale ). témoigne parfaitement de l'instabilité chronique qui y règne et des tensions entre le pouvoir démunis et des hauts gradés de l'armée corrompus par les narcos comme le chef de la marine, le contre-amiral José Americo Bubo Na Tchuto, considéré comme le cerveau de cette dernière tentative de coup d'Etat et déjà impliqué dans plusieurs  tentative de putsch contre le régime du président Joao Bernardo Vieira, assassiné en mars 2009 par des militaires ; son nom a aussi souvent été cité dans les enquêtes sur le trafic de drogue

Tous les éléments sont à présent réunis pour faire ce petit pays qui était déjà la plaque tournante du trafic de drogues dures en Afrique subsaharienne , devienne le premier narco Etat d'Afrique si la communauté Africaine et international se contente d'observer ce statut quo sans intervenir directement