le suicide de deux jeunes diplômés au chômage à Sidi Bouzid a été l’évènement  déclencheur de la mobilisation de la jeunesse désœuvrée tunisienne qui cherche des moyens d’expressions pour prolonger sa contestation car malgré le fait que la Tunisie se classe parmi les 3 pays les mieux lotis d'Afrique avec l'île Maurice et l'Afrique du sud en terme de taux de pénétration d'internet dans la population ;
les grandes  plateformes d’échange de vidéos comme YouTube ou Dailymotion sont inaccessibles dans le pays ce qui montre bien le verrouillage de l'information par le gouvernement tunisien attisant en même temps la frustration d'une jeunesse qui a soif de liberté et qui donc pour contourner la censure se sert de facebook pour organiser la mobilisation et lancer des appels à manifester

avec l'aide des activistes des Anonymous, qui  ont lancé l’initiative « Opération Tunisia », très relayée sur Twitter.
Objectif :lancer des attaques virtuelles sur les portails officiels du gouvernement Tunisien , et même le site officiel du président Ben Ali n'y as pas échappé .
Le 3 janvier, ils ont piratés les sites internet des valeurs boursières tunisiennes, ainsi que celui de la banque Zitouna et  certains sites officiels  sont toujours « indisponibles », tandis que d’autres affichent la bannière d’Anonymous en fond d’écran…

Adressant ce message de mise en garde aux autorités : « Le gouvernement tunisien veut contrôler le présent avec des mensonges et de la désinformation, pour contrôler le futur en dissimulant la vérité à ses citoyens. Nous ne resterons pas silencieux tandis que ceci a lieu. Anonymous a entendu la demande de liberté des Tunisiens. […]