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Forum déchanges et de discussion libre => Actualité => Discussion démarrée par: brahim ndiaye le 16 Mars 2011 à 02:41:05



Titre: QUI, MIEUX QUE KADDAFI, A SERVI SON PAYS ET SON PEUPLE ?
Posté par: brahim ndiaye le 16 Mars 2011 à 02:41:05
A l’heure où la France fanfaronne son soutien à la rébellion et claironne, au sein de l’Union Européenne, l’indispensable départ de Kaddafi du pouvoir,
A l’heure où la ligue arabe donne son aval pour la création d’une zone d’exclusion aérienne en Libye,
A l’heure où le G8 va se réunir pour juger de la question de la libye,
La question que chacun et tous doivent se poser c’est bien de savoir quel président, quel souverain et quel dirigeant, à l’échelle de toute la planète, a, mieux que Kaddafi, servi son pays et son Peuple ?
La réponse étant, de toute évidence, que, sur toute la planète, il n’y en pas un seul l’on en arrive à se demander pourquoi un tel acharnement contre Kaddafi. Un acharnement que l’on ne saurait appréhender que si l’on ne se demandait ce qu’était la Lybie avant Kaddafi, ce qu’elle est devenue sous  Kaddafi et qu’elle  deviendrait sous  la rébellion soutenue par l’occident ?
Kaddafi est cet homme qui échappe à toutes les influences  et ne cède ni aux pressions, ni aux chantages (ce qui dérange les occidentaux dans leurs intérêts stratégiques et les arabes  dans leurs hypocrisies malsaines). Kaddafi est aussi et surtout ce patriote hors pair qui a foi en lui-même, en son Peuple et en son environnement culturel et géographique.
Aussi est-il cet homme qui a, à son actif, d’avoir mis fin à une monarchie dont l’occident se servait pour piller les richesses de la Libye à moindre frais. Il l’a fait en homme sans peur et sans reproches qui dicte ses conditions et n’entend pas se faire dicté celles des autres.
La Libye et le Peuple libyen en sont sortis grandis et libérés de toute forme d’influence et Kaddafi, en créant un nouvel environnement de prospérité dans son pays, en a fait profité non seulement l’ensemble des libyens mais tous ceux là avec qui la Libye partage le même idéal, la même vision et un avenir commun.
Grâce à sa hauteur d’esprit et à son engagement résolu à être et à ne pas subir Kaddafi en est devenu cet homme qui dérange et dont toutes les forces du mal cherchent à se débarrasser. Une donne qui amène alors à se demander à qui profiterait, en fait, le départ du pouvoir de Kaddafi ? Ce ne seront, de toute évidence, ni la Libye, ni le Peuple libyen qui, ironie du sort, vont se retrouver asservis de nouveau et privés de l’opulence et du bien être dans lesquels Kaddafi les a si généreusement plongé. Ils vont, sans doute, redevenir les parias d’un monde arabe et africain qui avait tout à leur envier.
L’empressement de la France à soutenir la rébellion contre Kaddafi relève de petits calculs visant à se positionner pour spolier le Peuple Libyen des louables acquis arrachés au forceps par l’intransigeant Kaddafi dont les bombes de Reagan n’ont pu avoir raison.
L’empressement d’Obama à déployer la flotte américaine dans les cotes libyennes n’est que l’expression de la volonté de cette puissance à prendre sa revanche sur celui qui, en prenant le pouvoir en Libye, a renvoyé, queues basses, les sociétés américaines et leur a dicté, kalachnikov à la main, ses conditions à prendre ou à laisser.
L’empressement d’Omar Moussa à donner l’aval de la ligue arabe contre Kaddafi est tout simplement une nouvelle expression de l’incapacité d’être qui habite et domine les arabes vis-à-vis de l’occident et à laquelle seul le guide libyen échappe.
Aussi et si jamais les forces du mal devaient venir à bout de Kaddafi, l’histoire retiendra  de lui qu’il aura été plus avisé, plus courageux, plus généreux  et plus persévérant que Lumumba, Nkrumah et Sankara et qu’il n’aura pas été moins grand que Mandela. Car et contrairement à l’image que les médias occidentaux ont toujours voulu donner de lui, Kaddafi n’est pas à l’image ni d’Idi Amin Dada, ni de Bokassa, ni de Saddam Hussein, ni de Sékou Touré, ni de Robert Mugabé mais un concentré de Gandhi, de Gamal Abdel Nasser, de thomas Sankara et de Nelson Mandela avec en plus une haute idée de lui-même et des siens.   
Kaddafi dormait sous sa tente quand le complot ourdi contre la Libye a été déclenché le 17 février dernier par les forces du mal et il en était le premier surpris. L’accuser d’être celui qui tue son Peuple est d’autant plus irrecevable que, nul mieux que lui ne se préoccupe du bien être de son Peuple et nul, mieux que lui, ne met les richesses du pays au profit des citoyens.
Il revient donc à tous les Peuples et hommes libres du monde de soutenir la Libye et son guide contre les forces du mal dont le pseudo mouvement libyen de rébellion  n’est que le fer de lance et l’alibi pour la main mise sur le pétrole libyen.


Brahim Abdallahi NDIAYE
Ecrivain journaliste
Nouakchott – Mauritanie -